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Comme
promis par le Snapest, l’Unpef et la Cnapest, les
établissements scolaires à travers le territoire
national ont été paralysés, hier, par
un large mouvement de grève. C’est ce
qu’a souligné le secrétaire
général du Syndicat national des professeurs de
l’enseignement secondaire et technique, M. Meziane Meriane.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)- Le
mouvement de grève est une réussite totale,
s’est félicité, hier, M. Meriane,
notant que les enseignants sur tout le territoire national ont
massivement répondu à l’appel des
syndicalistes. Cette large adhésion au mouvement de
grève, qui devrait s’étendre sur huit
jours renouvelables, a été rendue possible, selon
le secrétaire général du Snapest,
grâce à la mobilisation des syndicats du secteur
et à l’initiative d’une action commune
et concertée. «L’unification de nos
actions a permis aux enseignants de se joindre massivement à
la grève. Il faut ainsi s’élever
au-dessus des divergences entre les syndicats et penser à la
priorité que sont nos principales revendications»,
a souligné M. Meriane. Selon le syndicaliste, le taux de
participation a été de 90 à 100 % et
est le plus important jamais atteint depuis
l’année 2003. Le secrétaire
général du Snapest précisera, par
ailleurs, que la concertation reprendra entre les syndicats si la
nécessité se fait sentir. Il s’agit
notamment de la suite à donner au débrayage
après cette semaine de grève, selon les
représentants du Snapest. «Si le mouvement de
grève s’essouffle, les syndicats
mobilisés rebondiront ensemble. De toutes les
manières, nous poursuivrons la grève
jusqu’à ce que nos revendications soient prises en
charge», a déclaré M. Meriane. Il
précisera, par ailleurs, que les wilayas qui ont
enregistré le plus grand taux de suivi sont celles
d’Oran, de Skikda, d’El- Bayadh, de
Sidi-Bel-Abbès et de Mila. Les présents
rappelleront que le taux de participation à la
grève devrait être revu à la hausse
dans certaines wilayas et notamment dans la capitale, dès le
déclenchement, aujourd’hui, du deuxième
mouvement de grève annoncé par le Conseil des
lycées d’Algérie (CLA). M. Meriane ne
manquera pas d’estimer que si le ministre de
l’Education a reçu les différents
syndicats séparément, jeudi dernier,
c’était dans le but
d’anéantir le mouvement de grève.
«Si la tutelle avait voulu trouver des solutions à
nos problèmes, elle nous aurait tous réunis pour
une plus large concertation», a indiqué le
syndicaliste. Les représentants du Snapest ont
expliqué qu’ils attendaient tout de même
un signe positif de la part des autorités de tutelle.
S’agissant des conséquences de la grève
sur la scolarité des élèves, M.
Meriane notera que la responsabilité incombe au
ministère. «La grève que nous avons
entamée est légitime et nos revendications le
sont aussi ; nous continuerons à nous mobiliser
jusqu’à satisfaction de nos
revendications», dira le syndicaliste. Concernant les
ponctions sur salaire annoncées par la tutelle, M. Meriane
ne manquera pas de souligner que les enseignants doivent faire des
sacrifices pour obtenir gain de cause et jouir de leurs droits.
F.-Z. B.
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LE QUOTIDIEN D'ORAN
Grève de
l'Education: Les lycées paralysés par
Salah-Eddine K. Le président du Syndicat national autonome
des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest),
Meziane Mériane, est revenu, hier, lors d'une
conférence de presse sur les raisons de son
adhésion à la grève des syndicats de
l'éducation (Cnapest, Cla, Unpef, Satef et Cnec-Snapap). Il
dira que son syndicat a manifesté son intention d'aller vers
une grève lors des assises de son conseil national, le 25
septembre dernier. Il indiquera du coup que cette grève
«traduit l'unité d'action des syndicats autonomes
de l'Education nationale». «Aucune grève
dans le secteur n'a connu autant de réussite depuis la
grève de 2003 », a-t-il estimé. Tout en
réitérant les revendications de son syndicat, le
président du Snapest a indiqué qu'il a
été reçu jeudi dernier au
ministère de tutelle. Et de souligner que le
«ministère n'a pas de prérogatives pour
répondre aux doléances des enseignants . Et les
réunions avec les syndicats ne sont provoquées
que pour gagner du temps». Affirmant que le taux de suivi de
la grève se situe entre 80 et 100 % dans toutes les wilayas
et même à 100 % dans certaines d'entre elles, le
président du Snapest a affirmé que les
enseignants attendent que «le chef du gouvernement
intervienne». Quant à la durée de ce
débrayage (une semaine reconductible) pouvant perturber
sérieusement l'année scolaire, «les
syndicats n'y sont pour rien», a répondu le
conférencier. «Nous n'allons pas de
gaieté de coeur à cette
grève», indique-t-il. Et d'ajouter que c'est au
ministère d'assumer toutes les conséquences, tout
en rappelant que «les enseignants eux aussi sont des parents
d'élèves ». Les revendications du
Snapest tournent autour du régime indemnitaire et son
application rétroactive (à partir de janvier
2008). Un des points « qui a fait déborder le vase
puisque la rétroactivité s'applique aux
députés et d'autres et pas pour les enseignants
!». Si l'on calcule les « pertes» pour
les enseignants à cause de la circulaire du Premier
ministre, entre janvier 2008 et janvier 2010 par exemple, selon une
étude du syndicat, sont évaluées entre
12 et 19 millions de centimes, a-t-on indiqué. La
réforme de la gestion des oeuvres sociales, la mise en place
d'une véritable médecine du travail et
également la revalorisation de l'enseignement technique et
des professeurs du technique sont également mises en avant.
Le Snapest milite aussi pour que les enseignants des régions
du sud bénéficient de certaines primes. Enfin, le
syndicat tient toujours à sa «vieille
revendication» d'une retraite après 25 ans de
service.
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